6 preuves qu’Alan Averill (Primordial) n’a pas sa langue dans sa poche

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« J’admire l’orthodoxie du heavy metal et du black metal. J’admire que ça ne veuille pas progresser ou aller quelque part. J’adore ça ! Lorsque les groupes disent : « Oh, tu sais, on est ouverts d’esprit… » Je les déteste un peu pour ça. J’aime les gens qui disent : « Non, je suis fermé d’esprit, j’en n’ai rien à foutre ! » [Rires] Comme Rob [Curry] de Vomitor, un de mes meilleurs potes. Il est putain de fermé d’esprit ! Et il n’en a rien à branler. Il me dit tout le temps qu’il écoute son propre album, et ça me fait marrer, et il dit : « Mec ! C’est la musique que je veux écouter ! Je t’emmerde ! » Il a complètement raison ! Son attitude est tellement pure. Il est genre : « Ouais, je suis fermé d’esprit, je suis un metalleux, je t’emmerde. Je n’ai pas besoin d’écouter Nick Cave, va chier ! » Personnellement, j’adore Nick Cave, mais son attitude est tellement pure que tu es obligé de l’adorer ! Donc ma réponse est : oui, j’écoute plein d’autres trucs, mais j’admire totalement la fermeture d’esprit et l’orthodoxie les plus absolues pour tout ce qui touche à ça. Je ne pense pas que le black metal était censé progresser plus loin que l’aspect arriéré et primitif, et la barbarie spirituelle ou peu importe. Je crois toujours la même chose que je croyais en 91. Donc je suis assez fier que ça n’ait même pas progressé d’un centimètre. Mais d’autres gens peuvent penser ce qu’ils veulent, ça n’a pas vraiment d’importance, n’est-ce pas ? »

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Oil Carter : objectif Hellfest !

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Oil Carter réunit plein de problèmes pour réussir une carrière dans la musique. C’est un groupe français. Qui fait du hard rock. Et dont les membres sont originaires du Sud de la France. Cela fait beaucoup ! Après douze ans d’activité, il paraît donc logique que la flamme se soit parfois un peu estompée. La vie d’un groupe émergent étant (sans doute de plus en plus) chaotique de nos jours, notamment à cause d’une conjoncture économique globale très complexe pour des artistes ayant bien du mal à se payer et à investir pour faire vivre leurs groupes, Oil Carter est néanmoins toujours vivant.

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Les épreuves de l’artiste

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« Radio Metal : Quand tu as été diagnostiqué malade, tu as réussi à maintenir le concert au 70 000 Tons Of Metal alors que tu souffrais et que tu étais coincé sur un bateau de croisière pendant quatre jours. Beaucoup de groupes ont annulé des concerts pour moins que ça ! Pourquoi est-ce que c’était si important pour toi de ne surtout pas annuler ?

Christopher Johnsson (Therion, guitare) : Il y a peut-être quelques raisons héroïques qui font bien imprimées dans un magazine, et d’autres raisons moins héroïques. Une de ces raisons est que j’aurais perdu énormément d’argent parce que nous avions déjà réservé les billets d’avion, donc nous aurions perdu quelque chose comme dix mille euros en faisant ça. Je suis peut-être un musicien à succès mais pas non plus au point de pouvoir dire : « Tiens, j’ai dix mille euros dans la poche, pas de problème. » Ça représente beaucoup d’argent pour moi aussi. En particulier durant cette période pendant laquelle j’étais malade et je ne savais pas ce que j’allais gagner par la suite. Nous étions en plein travail, à finir un opéra rock, et nous n’avions pas eu de revenus pendant plusieurs années, donc j’avais vraiment besoin de cet argent. C’est une des raisons. A la fois pour gagner de l’argent et ne pas en perdre avec les billets d’avion.

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W.A.S.P. : l’idole en mode pilote automatique

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Blackie Lawless est une légende vivante de la scène metal. C’est pour cette raison que le mardi 7 novembre de l’an 50 après la naissance de David Guetta, nous nous sommes rendus au Transbordeur de Lyon. Le but : célébrer W.A.S.P., bien sûr, mais aussi profiter des 25 ans de l’album The Crimson Idol interprété ce soir en intégralité par le quatuor américain à l’occasion de la sortie de la réédition du disque.

Si Beast In Black était censé ouvrir pour W.A.S.P. à Lyon, les Américains se seront finalement produits ce soir sans première partie. Malheureusement, alors que le public aurait légitimement pu s’attendre à un set plus long, W.A.S.P. jouera simplement quatre morceaux en plus de son album joué en intégralité : ce qui est tout de même un peu léger. Ce concert de W.A.S.P. aura de toute façon été riche en contraste.

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Life Of Agony : de l’eau rouge a coulé sous les ponts

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Il y a des disques qui marquent l’histoire des groupes et il y a des disques qui vont encore plus loin en marquant l’histoire des genres dans lesquels ils évoluent, obtenant ainsi le statut peu commun de « disques cultes » aux yeux des fans. Pour cela, il n’est pas forcément nécessaire qu’ils réunissent une énorme communauté de fans ou qu’ils se vendent à des millions d’exemplaires. Car ce statut, les disques concernés l’acquière avant tout par l’enthousiasme souvent démesuré qu’ils ont suscité, et suscitent encore évidemment, auprès d’auditeurs devenus fanatiques. Avec River Runs Red, disque sorti par Life Of Agony en 1993 mélangeant metal et sonorités plus hardcore, on a ici à faire à un album appartenant à la catégorie des ovnis cultes par sa profondeur et sa noirceur.

Mettant en avant l’histoire d’un jeune adolescent qui rencontre de multiples problèmes existentiels, ce disque conceptuel dépasse le cadre purement musical car il s’intéresse à une descente aux enfers aussi bien physique que psychologique. Lorsque nous avons rencontré Mina Caputo et Alan Robert à l’occasion de la sortie du dernier album en date des New Yorkais, intitulé A Place Where There’s No More Pain, nous en avons également profité pour discuter avec eux de leur rapport à River Runs Red, près de vingt-cinq ans après sa sortie.

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7 raisons de dévorer notre entretien avec Anneke Van Giersbergen

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Anneke Van Giersbergen fait incontestablement partie de mes artistes préférés. Pas tant sur sa musique, d’ailleurs. Mais plutôt sur ce qu’elle est en tant qu’artiste et sur ce qu’elle dit. C’est sa manière de voir le monde qui me fascine car elle est d’une perspicacité incroyable ! Si je devais la définir en un mot, je ne pourrais pas donc j’en utiliserais deux : intelligence (pure).

Mes collègues Matthis et Nicolas ont bien bossé sur cette nouvelle interview de l’ex-chanteuse de The Gathering réalisée en deux temps. Anneke y évoque son nouveau projet (un de plus !), Vuur. Un projet tourné vers les guitares heavy. Comme je relis tout ce qui sort sur RM, je vous ai sélectionné 7 citations pour vous donner envie d’aller dévorer cette interview. Je ne sais pas si ça marchera mais j’imagine que si tu prends le temps de parcourir ces lignes tu partages un tant soit peu ma vision du monde la preuve en est que tu te retrouves à lire cette phrase interminable qui a même une forte tendance à devenir insupportable pour la raison très simple qu’elle ne comporte pas de virgule.

Allez, place à l’artiste.

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Paradise Lost et ses multiples visages

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En ce vendredi 27 octobre, le public est peu nombreux à La Belle Electrique de Grenoble lorsque les Portugais de Sinistro montent sur les planches. Heureusement, plus les minutes défileront et plus les spectateurs rempliront les trous présents dans cette magnifique salle. En effet, il aurait été dommage de passer à côté du set de Sinistro qui aura délivré une prestation prenante. Le groupe propose un univers personnel qui trouve en Patricia Andrade, une figure totalement habitée qui n’hésite pas tout au long du set à laisser son corps s’engager dans des contorsions et postures originales. Ses acolytes sont tout aussi impliqués, bien que plus réservés, et ferment aisément les yeux pour profiter à fond de ces quelques minutes sur scène.

Embelli par de magnifiques jeux de lumières et par la présence d’un écran géant (mettant en avant notamment les clips du groupe de sludge/doom), ce concert de Sinistro aura reçu un bel accueil du public dont on pouvait sentir que beaucoup dans ses rangs découvraient cette formation dont le quatrième album, Sangue Cássia, sort le 5 janvier chez Season Of Mist.

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Anathema & Alcest : percées de lumière au Radiant

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Assister à un concert d’Anathema, qui plus est avec Alcest en première partie, ne pouvait être manqué en ce 15 octobre ensoleillé. Déjà, parce que la douce mélancolie qu’incarne, par essence, un dimanche soir paraissait être parfaitement propice aux mélopées de ces deux groupes. Et puis parce que les compositions d’Anathema et Alcest, tous deux sacrément doués pour manier les atmosphères et partager des émotions musicales intenses, ont beaucoup en commun même si le chant extrême ponctuel d’Alcest ne se retrouve pas chez Anathema. Une proximité d’ailleurs soulignée par les faits puisqu’un lien fort unit ces deux groupes.

Une entente qui remonte à 2013 quand Alcest avait ouvert pour Anathema sur sa tournée nord américaine et lui avait tapé dans l’œil (comme nous l’avait raconté Vincent Cavanagh, chanteur/guitariste d’Anathema, dans une interview réalisée en juin 2014).

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Laura Cox pense collectif

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Laura Cox fait partie de ces artistes qui ont été mis en avant grâce à Internet et plus particulièrement YouTube. En effet, c’est en 2008 que la guitariste a commencé à partager face caméra des reprises de chansons qu’elle appréciait. Très vite la mayonnaise a pris et la fanbase de Laura s’est développée pour atteindre à ce jour 233 000 abonnés sur sa chaîne YouTube et plus de 152 000 fans sur sa page Facebook. Pleine de spontanéité, Laura revient dans cet entretien sur son rapport à la musique et explique que, contrairement à la majorité des artistes, elle n’a pas toujours rêvé d’avoir un groupe.

Néanmoins la musicienne est aujourd’hui pleinement épanouie au sein du Laura Cox Band, qui a sorti en mars dernier son premier album intitulé Hard Blues Shot, et n’hésite d’ailleurs pas à rappeler combien le line-up actuel, qui fut bien compliqué à trouver, mérite d’être valorisé à sa juste valeur. Bref Laura Cox, malgré son niveau guitaristique très élevé, est aux antipodes de certains artistes qui ont le « je » facile comme vous allez pouvoir le constater dans les lignes suivantes. Ainsi, il n’est pas étonnant que le magazine Guitar Part l’ait repérée il y a quelques années pour qu’elle partage sa passion à leurs lecteurs/spectateurs.

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La Hard Rock Session : une chance menacée

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Savez-vous qu’en France nous sommes extrêmement chanceux, nous les fans de metal ? Nous allons sûrement passer aux yeux des plus jeunes présents parmi vous pour de vieux ringards, mais nous faisons partie des gens qui avons connu le temps où il fallait faire beaucoup de kilomètres à travers l’Europe pour voir des festivals d’envergure aux programmations alléchantes. Alors qu’aujourd’hui, grâce notamment au développement du Hellfest, de nombreux festivals importants, de taille moyenne ou encore plus spécialisés ont vu le jour en France ces dernières années. Des festivals qu’on vous conseille de soutenir même si, on en conviendra tous, le portefeuille de chacun n’est pas extensible.

La Hard Rock Session a lieu chaque année à Colmar dans le cadre du Festival de la Foire Aux Vins d’Alsace. Elle se déroulera cette année le dimanche 6 août avec au programme Amon Amarth, Hammerfall, Gotthard et Pretty Maids. Pourtant, à travers les années et malgré son succès, la survie de cet événement est menacée. « C’est effectivement très difficile et on a rarement amorti cette soirée. A force d’avoir un mini public pour ce style, on devra malheureusement peut-être jeter l’éponge et c’est dommage. » nous explique ainsi Claude Lebourgois, le programmateur de cette soirée, avec qui nous avons échangé il y a quelques jours.

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Tool est unique

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Cela fait plus de onze ans que Tool a sorti son dernier album en date, le magique 10,000 Days. Dire que les fans du groupe sont forts impatients d’écouter les nouvelles compositions des Américains est comme vous l’imaginez bien au-delà de l’euphémisme. En plus, nous qui vivons sur le Vieux Continent avons vu sur scène Tool il y a maintenant dix ans, soit une éternité, alors que les spectateurs américains ont pour leur part eu le privilège d’assister à des shows épars du quatuor dans leurs pays.

C’est d’ailleurs à cette occasion que nous avons assisté au show du groupe à New York le 4 juin dernier dans le cadre du Governors Ball Music Festival qui se déroule sur l’île de Randall’s Island après avoir vu le groupe deux jours plus tôt au Centre Bell de Montréal.

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Le Durbuy Rock Fest fait honneur à la Belgique

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Pour la deuxième année consécutive, nos services metalliques se sont rendus au Durbuy Rock Fest, festival belge situé à Bomal-Sur-Ourthe, dans le but de vous proposer un article mettant en avant les cinq concerts de groupes belges qui nous ont le plus marqués. Le fait est que cette scène frontalière regorge d’artistes qui déboîtent (en studio comme en live). Partant de ce constat nous avons décidé, en accord avec l’organisation de l’événement, d’orienter le présent compte-rendu uniquement sur les formations belges puisque, chaque année, le Durbuy Rock Fest cherche particulièrement à promouvoir les artistes de son pays.

Lors de cette cuvée 2017, ils étaient ainsi neuf groupes à fouler les planches du DRF sur les vingt-quatre artistes programmés, soit plus d’un tiers des groupes présents. Un pourcentage impressionnant qui mérite d’être souligné, surtout pour un festival aussi important dont les têtes d’affiches étaient cette année Arch Enemy, Sick Of It All ou Ensiferum.

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In Flames n’en fait qu’à sa tête

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Ah, In Flames. En préparant le concert donné par le groupe suédois le 28 mars dernier à l’Alhambra, nous sommes tombés sur un commentaire YouTube d’un internaute qui affirmait, comme beaucoup de fans de la première heure, ne pas se retrouver dans l’évolution musicale d’In Flames qui, toujours pour l’internaute mentionné ci-dessus, n’était jamais parvenu à proposer des disques au niveau de Clayman (2000) qu’il considérait comme un chef d’œuvre absolu.

A vrai dire, malheureusement pour tous ceux qui partagent son opinion, Anders Fridén et ses collègues s’en fichent un peu et affirment même à longueur d’interviews que ressasser sa période death-mélodique d’antan n’a pas d’intérêt. Aujourd’hui In Flames n’est plus un groupe de death metal mélodique, il est devenu un groupe de metal mélodique/alternatif qui n’a d’ailleurs pas célébré en grande pompe les 15 ans de son album phare évoqué plus haut – ni les vingt ans des non moins classiques The Jester Race et Whoracle – alors que d’autres formations ne se seraient pas privées de jouer sur le côté rétro de ses disques phares pour plaire aux fans.

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The Arrs se doit de ne pas avoir de regrets

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Près de vingt ans après sa formation, le groupe français The Arrs a décidé de mettre fin à sa carrière. Sur leur page Facebook, les membres de la formation parisienne évoquait cet arrêt le 5 janvier dernier dans un communiqué : « La passion reste intacte, mais pour des raisons personnelles, cette tournée sera notre dernière, il n’y aura pas de nouvel album. […] On veut profiter de chaque date comme si c’était la dernière, tous vous retrouver et vous livrer nos tripes sur scène ! Comme vous tous, on n’aime pas les au revoir, alors on va le faire durer ce moment. On finira en octobre 2017 avec une date parisienne. »

Le samedi 4 mars, notre équipe a fait le déplacement à Décines, dans la banlieue de Lyon, pour communier avec ce groupe dont les prestations live nous ont toujours convaincus.

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25 raisons de lire notre interview avec Ben Barbaud

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Ben Barbaud est ce que l’on appelle « un bon client » car notre interlocuteur est un bavard qui a la communication dans le sang. S’entretenir avec le fondateur du Hellfest Open Air est toujours un plaisir alors quand en plus l’entretien en question dure deux heures, forcément la matière devient très abondante. Du coup, après 26 pages word de retranscription (merci à Claudia pour son aide !) et plus de 19.000 mots, voici un entretien sans tabou qui évoque entre autres le succès du festival, le rapport qu’entretient Ben avec les artistes, ses choix parfois cornéliens, sa vision et réception des critiques des festivaliers ou encore son rapport aux autres festivals, notamment le Download Festival France arrivé l’an dernier qu’il tacle sévèrement.

Ainsi j’ai choisi pour vous 25 citations en provenance de cette interview histoire de vous donner envie de prendre la grosse heure qu’il faut pour la lire du début à la fin. 😉

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Le Motocultor a besoin de vous pour aller au bout

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Au moment où nous noircissons ces colonnes, le Motocultor a réuni plus de 57.000 euros dans le cadre de sa campagne de crowdfunding actuellement en cours. Le festival a déjà réussi sa campagne puisque la somme qu’il visait pour pouvoir assurer l’édition 2017, soit 50.000 euros, a été atteinte il y a quelques jours. Une preuve incontestable que le festival créé en 2007 par Yann Le Baraillec, et qui aura donc lieu cette année les 18, 19 et 20 août, a su fidéliser son public malgré d’immenses difficultés.

Dans l’entretien ci-dessous, programmateur du Motoc’ revient en détails sur les couacs que le festival a connus – des difficultés avant tout financières -, partage sa détermination et explique notamment les tourments psychologiques que la gestion d’un tel festival incombe. Car malgré sa longévité, l’événement aujourd’hui basé à St-Nolff, à côté de Vannes, a chaque année été remis en question. C’est d’ailleurs pour cette raison que la campagne de financement participatif court jusqu’à ce vendredi 10 mars avec un second objectif de 120.000 euros : car il faut que la dette du Motocultor soit réduite au maximum pour que le festival soit encore plus viable économiquement.

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Mat Bastard (ex-Skip The Use) : « Les metalleux sont beaucoup plus tolérants qu’on ne le croit »

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A l’occasion de la sortie de son premier album solo prévue pour le printemps, je me suis dit que le contexte était idéal pour parler metal et musique au sens large avec Mat Bastard. Car le chanteur devenu célèbre avec Skip The Use, groupe qui a cessé ses activités fin 2016, est un grand fan du genre et n’a pas sa langue dans sa poche lorsqu’il s’agit d’évoquer ce style qui lui est cher.

Un genre musical que l’on retrouve d’ailleurs sur certains passages de ce nouvel album. « C’est difficile d’évoquer tout ça avec des mots tant il y a différentes influences » m’expliquera l’artiste au cours de cet entretien où il me fera écouter sur son portable des extraits de chansons de ce premier essai qui, c’est vrai, propose aussi bien des plages pop – comme le prouve son premier single More Than Friends – , funky, rock dur voire même metal prog’ (si si croyez-moi sur parole !).

Véritable bête de scène et personnage désormais incontournable du paysage rock français, Mat Bastard donne ci-dessous son point de vue sur Gojira, un groupe dont il est éperdument amoureux, et partage également sa vision de Pantera, Iron Maiden et beaucoup d’autres groupes. Cet entretien évoquant de nombreux sujets différents, et détaillant plus spécifiquement le rapport particulier qu’entretient Mat Bastard au style, il m’a paru plus pertinent de faire partager son discours au discours direct à la manière d’une tribune.

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Twisted Sister s’en va comme une princesse

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Il y a un parfum de sauvagerie dans les prestations live de Twisted Sister. Un profond sentiment de liberté s’en dégagent, comme si le groupe américain incarnait à merveille l’énergie folle que peut parfois donner le heavy rock sur scène. Twisted Sister est un groupe mythique et le fait qu’il ait communiqué en amont sur sa retraite, après quatre décennies dédiées à la musique dure, ne peut que donner à ses fans l’impression d’assister à un moment historique au regard des innombrables tubes qu’aura proposé Twisted Sister au cours de sa vaste carrière.

Si beaucoup pensaient que le dernier concert du groupe en France se déroulerait au Hellfest de cette année, c’est en réalité le festival Guitare En Scène, qui a eu lieu du 13 au 17 juillet, qui aura eu le privilège d’accueillir Dee Snider et ses acolytes pour le tout dernier live de Twisted Sister dans l’hexagone. « On ne fera pas comme Scorpions, Judas Priest etc. » dira d’ailleurs sur scène le charismatique frontman, à la langue toujours aussi bien pendue, pour signifier à l’audience qu’il n’y aura plus aucune chance de revoir les Soeurs sur les planches.

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Numenorean a pour maison l’innocence

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La pochette ci-dessous du premier album de Numenorean peut choquer : c’est en substance ce qu’explique le label du groupe, Season Of Mist, dans son communiqué où le combo canadien évoque en détails son choix. Selon eux, pas de volonté de provoquer pour provoquer avec cette jeune fille ensanglantée mais une envie de mettre en image le concept de son premier album, Home, qui est tourné vers la perte de l’innocence.

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Earth Ship fait vibrer la Terre

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Le communiqué de presse que nous avons reçu de Napalm Records n’a pas tord : dire simplement qu’Earth Ship fait du sludge serait réducteur. Car sa musique dépasse ce cadre en allant clairement lorgner du côté, certes, du sludge mais aussi des sonorités doom, un peu de thrash et du gros heavy rock qui fait vibrer la Terre. Le propos des Allemands étant assez diversifié et organique, à l’écoute d’Earth Ship on a aussi bien dans la tête la rage d’un Kylesa, le côté pachyderme de Crowbar que l’aspect mélancolique d’Alice In Chains sur certaines parties vocales, science du riff ou ambiances doomy.

De (bonnes) références dont on vous parle finalement ici pour souligner le caractère éminemment sombre de la musique du combo.

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Grave Desecrator fait parler la poudre

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Le 17 juin prochain, Grave Desecrator va sortir son nouvel album intitulé Dust To Lust. Ce troisième opus est un bon résumé de ce que propose au monde le groupe brésilien, à savoir une musique dure, sauvage et brutale qui s’inscrit dans le sillage d’artistes majeurs de la scène internationale qui viennent eux aussi du Brésil, tels que Sarcofago ou Sepultura. Même si la voix du chanteur/guitariste Butcherazor est foncièrement plus death que celle de Tom Araya, il n’est pas impossible que les compos de Grave Desecrator vous rappellent également les premiers albums de Slayer, notamment à l’écoute du son old-school du disque ainsi que de par la nature des solis qui rappellent parfois furieusement ceux de Kerry King.

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Anneke van Giersbergen a trouvé la paix

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Lorsque l’on a vu qu’Anneke van Giersbergen – connue et respectée pour ses activités dans The Gathering entre 1994 et 2007 puis pour sa fructueuse carrière solo – était de passage en France pour trois concerts acoustiques, un coup d’oeil rapide sur notre agenda metallique s’imposait dans l’optique d’un éventuel reportage de type ‘En Tournée Avec’. Les shows en question étant prévus un week-end, en l’occurrence celui du 7 mai, la fenêtre de tir était idéale pour suivre les faits et gestes de l’artiste avant, pendant et après ses concerts de la Maroquinerie (Paris) sans oublier ses deux dates lilloises qui avaient lieu le lendemain à la Péniche (pour des sets qui se sont déroulés à 15H et à 21H).

Voyageant en indépendant avec son mari (et manager) Rob Snijders, ainsi que leur fils de onze ans Finn, la seule « restriction » sur ce reportage qu’on nous aura communiqué fut simplement de ne pas être en contact direct avec l’artiste les trente minutes précédant son set pour respecter sa mise en condition pré-show.

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Blazing War Machine amène le chaos

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La seule bonne nouvelle dans le fait que Franky Costanza ne fasse plus partie de Dagoba est que le batteur va probablement avoir plus de temps pour développer ses différents projets musicaux. Au sein de Blazing War Machine, Franky et son ami Izakar (lui aussi ex-Dagoba) s’épanouissent en proposant un metal symphonique haut en couleurs où la voix death variée de la chanteuse russe Irina est la pièce centrale de compositions riches et rapides où les blasts se mélangent à de grandiloquentes nappes de claviers.

Dans la vidéo ci-dessous réalisée par Sébastien Castan et Izakar lors d’un concert donné par le groupe à La Poste A Galène, célèbre salle marseillaise, vous pouvez mesurer l’énergie qui se dégage des prestations live de Blazing War Machine.

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Le brouillard noir de Drudkh et Hades Almighty

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C’est toujours un plaisir d’écouter de nouvelles compositions de Drudkh. Il faut dire que la musique des Ukrainiens est bien la seule chose qu’ils « donnent » à leur public puisque nous tous, pauvres fans et médias, n’avons pas le loisir de voir leurs visages ou (surtout) de leur poser des questions étant donné qu’ils ne parlent pas à la presse ! Cette frustration criée au grand jour, on vous propose de jeter une oreille sur son nouveau split CD réalisé en compagnie des Norvégiens de Hades Almighty (photo) intitulé One Who Talks With The Fog / Pyre Era, Black!.

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Les bonnes références de Desert Mountain Tribe

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Les mecs de Desert Mountain Tribe sont de vilains garnements ! Car plagier The Black Angels comme il le font est (limite) un scandale. Ambiances psychés, voix nasillarde de son chanteur et rythmes 70’s entraînants : le cocktail proposé par le trio londonien est parfois si proche de la musique pratiquée par les talentueux américains que cela prête parfois à sourire.

Néanmoins, pourquoi blâmer Jonty Balls pour son timbre ? Après tout chaque frontman dispose naturellement de la voix que le Dieu du rock a daigné lui donner et à ce titre il faut reconnaître que nous faisons partie des amateurs de musique qui n’ont jamais vraiment compris pourquoi un chanteur comme Scott Stapp (Creed) était par exemple régulièrement critiqué pour sa voix qui se rapproche (indéniablement, convenons-en) de celle d’Eddie Vedder (Pearl Jam)…

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Goatfather ou le plaisir du fist

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Vaste sujet que le plaisir du fist. On pourrait sans doute disserter dessus de longues minutes mais comme l’usage du poing est un sujet finalement assez personnel, il est sans doute préférable d’utiliser ces colonnes pour parler musique et non d’érotisme brachio-vaginal voire de pratiques brachio-proctiques.

Goatfather (les gars sur la photo d’illustration ci-dessus signé Heli Andrea) et son bien-nommé « Hipster Fister » vont te faire bouger les cervicales mais pas que mon ami. Car si tu es amateur de riffs lourds et gras, le groupe lyonnais va normalement t’inciter à utiliser ton poing comme bon te semble (pour défoncer une table, le faire valdinguer en l’air, frapper le nez de ton voisin, partir à la chasse aux hipsters… bref ce que tu veux) car impossible que son heavy stoner te laisse de marbre !

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Dans les limbes pensives de Sylvaine

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Quand un plat est bon pourquoi ne pas vouloir en reprendre ? La musique étant une passion gourmande, il aurait été dommage pour nos pupilles auditives et notre insatiable palais de se priver d’une deuxième salve de Sylvaine. Et comme Wistful, le nouvel album de la multi-instrumentiste norvégienne, sort la semaine prochaine chez Season Of Mist nous avons convenu avec le label que l’entrée proposée dans ces colonnes il y a quelques semaines ne suffirait pas à nous/vous rassasier. Nous en voulons plus ! Voilà donc le plat de résistance avec l’écoute en avant-première de ce disque que nous vous faisons partager en intégralité ci-dessous.

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Durbuy Rock Fest : le plus bel âge de sa vie

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Pour fêter ses vingt ans d’existence en grande pompe, le Durbuy Rock Festival a souhaité faire les choses en grand en proposant une affiche variée et de haut niveau. Basé dans la bucolique citée de Bomal-Sur-Ourthe, à une quarantaine de kilomètres au sud de Liège, le festival fait le choix de mettre particulièrement en avant les artistes belges. C’est ainsi que, cette année, près d’un tiers de l’affiche était constituée de groupes locaux (Lady Carnage, Silence Is The Enemy, Ithilien, Do Or Die, Exuviated, Komah et Enthroned pour être précis).

Et force est de constater que ce choix a été diablement efficace au vu des claques reçues lors du festival qui s’est déroulé les 8 et 9 avril derniers.

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Withered engloutit tout sur son passage

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Les compos de Withered peuvent être considérées comme la bande-son idéale de la souffrance. Avec le death éminemment dur et suffoquant proposé, il est probable que vous ne sortiez pas indemnes de cette expérience musicale. Les voix hurlées d’Ethan McCarthy et Mike Thompson étant un beau symbole du sentiment de douleur omni-présent dans les compos du groupe américain. Grief Relic, son nouvel album, sort le 27 mai chez Season Of Mist. La chanson que nous vous proposons de découvrir en avant-première ci-dessous, la sombre « Distort, Engulf », en est extraite. Vous y trouverez une compo oppressante au rythme endiablé pour un rendu en forme de rouleau compresseur. Ce dernier ayant pour vocation de tout engloutir sur son passage.

Créé en 2003 à Atlanta (Etats-Unis), il n’est pas impossible que Withered propose avec ce Grief Relic sont disque le plus sombre depuis ses débuts.

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Gorguts vous assiège sur votre siège

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Gorguts va bientôt fêter ses trente ans d’activité, en 2019 pour être précis. Trente ans dédiée à la cause du death technique qui, malgré de nombreux changements de line-up et plusieurs arrêts d’activité, ont fait de lui une référence du genre. Luc Lemay, la tête pensante du groupe et seul membre d’origine encore présent, propose avec son nouvel EP Pleiadas’ Dust sa deuxième sortie chez Season Of Mist après l’album Colored Sands qui a vu le jour en 2013.

A cette occasion, il est accompagné par Kevin Hufnagel (guitare), Colin Marston (basse) et le batteur Patrice Hamelin.

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Star Dancer : l’efficacité dans l’accélération

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Présenter Star Dancer, c’est parler de variété. Originaire de Détroit aux Etats-Unis, le combo propose une musique hybride dont l’épicentre est la mélodie. Lorsque l’on écoute Welcome To My World, son premier album, on tape du pied sur ce rock alternatif entraînant qu’il qualifie lui-même de rock’n’roll alternatif. Combinant esprit rock’n’roll (paroles fun sur les filles, le sexe etc.), son parfois 70’s, ballades et même musique pop/punk : les compos diversifiées de Star Dancer marquent les esprits par leur efficacité même si la moitié des titres proposés sur son disque sont calmes, ce qui est sans doute trop car le groupe est nettement plus efficace dès que le rythme accélère.

Il est donc un peu dommage de le voir partager trop souvent des ballades d’autant plus que certaines sont malgré tout assez mièvres.

Lire la suite et voir son clip…

Sinistro sème ses graines sur un terrain fertile

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Sinistro est un tracteur qui laboure le terrain fertile sur lequel il évolue avec un plaisir destructeur. Dans son champ d’action, vous y trouverez aussi bien une incroyable lourdeur doom/sludge, une subtilité forcément éthérée car propre à l’univers du shoegaze sans oublier des éléments électroniques et touches de piano distillés ça et là. La chanson « Reliquia », que nous avions évoqué ensemble il y a quelques semaines via son clip vidéo lui aussi particulièrement riche et évocateur, soulignant à titre d’exemple à quel point le groupe portugais est créatif et intelligent.

Semente (qui veut dire « Graine » en français) sortira le 8 avril prochain chez Season Of Mist. C’est un grand disque, très varié et profond.

Lire la suite et écouter l’album…

La féerie mélancolique de Sylvaine

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Sylvaine est une multi-instrumentiste norvégienne. Sur son nouvel album Wistful qui sort le 13 mai prochain chez Season Of Mist, elle chante et gère elle-même les claviers, le guitares, la basse, la batterie et les percussions. Comme sur son disque précédent, intitulé Silent Chamber, Noisy Heart et sorti il y a deux ans, l’artiste s’est également occupée de la production de son opus en s’entourant à nouveau de Nick Terry pour le mix et de Ray Staff pour le mastering.

Des collaborations qui ne s’arrêtent pas là et interviennent aussi sur le volet musical puisque l’auditeur notera les contributions de Stephen Shepard et de Stéphane « Neige » Paut, chanteur/guitariste d’Alcest, en tant que batteurs ainsi que de Coralie Louarnika et Thibault Guichard respectivement violoniste et violoncelliste.

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Kadavar marche seul

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kadavar

Le trio allemand Kadavar a choisi d’innover et d’entretenir le buzz autour de lui en proposant un concept original. En effet, en collaboration avec la talentueuse réalisatrice Nathini van der Meer, il propose douze courts métrages sur les douze chansons de son dernier album en date, Berlin. A l’image du personnage principal qui arpente le désert dans la vidéo ci-dessous, Kadavar part à l’aventure en mode solo avec son « album visuel » (comme il le définit lui-même) en guise de bâton de pèlerin pour faire redécouvrir au public son excellent disque sorti l’année dernière.

Ainsi chaque mois le public aura la possibilité de découvrir une nouvelle vidéo du groupe et chaque mois nous vous proposerons de regarder cette nouvelle oeuvre sur le site de Radio Metal en exclusivité française.

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La croisade de Therapy?

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therapyfrenchtour2016Il n’est pas impossible que beaucoup d’amateurs de metal qui sont tombés sous le charme de Therapy? dans les années 90, avec les deux albums magiques que sont Troublegum (1994) et Infernal Love (1995), ont pensé que le groupe a totalement perdu en inspiration au fil des années, incapable d’aller chercher des compositions au niveau des deux disques précités. Il faut dire que ces derniers ont à juste titre marqué les esprits par la dynamique rock/punchy présente sur les titres du premier et par le concept du second dont la variété et la finesse de composition sont remarquables.

Pour beaucoup Therapy? se résume donc à cela : deux albums marquants qui avaient été plébiscités à l’époque par MTV et puis plus rien, ou pas grand-chose.

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La souffrance selon Rotten Sound

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Qu’on soit amateur de musique au sens large ou de metal en particulier la conclusion est finalement la même en sortant de l’écoute d’un album proposé par un groupe comme Rotten Sound : il est impossible de rester indifférent à une musique pareille. Car elle met en avant tellement de paramètres différents qui sollicitent les esgourdes que l’écoute en tant que telle devient une aventure à proprement parler. Un morceau comme « Inhumane Treatment » qui commence par un sludge (forcément) lancinant avant de partir dans l’univers du grindcore/death pouvant être pris comme un digne représentant de cette nouvelle galette intense du combo finlandais intitulée Abuse To Suffer.

Tout au long de ce disque, inlassablement, Rotten Sound partage ses scuds à coup de blasts effrénés voire épileptiques (« Retaliation »), évidemment, mais aussi de groove (« Fear Of Shadows »), de ralentissements morbides (« Yellow Pain ») et un son poisseux et suffocant.

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Eths n’a pas perdu sa raison d’être

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Moins de deux semaines après avoir révélé « Alnilam », le premier morceau de son nouvel album intitulé Ankaa et prévu le 22 avril prochain via Season Of Mist, Eths fait de nouveau l’actu. Comme le Phénix, le groupe a su rebondir suite au départ de sa chanteuse Candice Clot en 2012 et, qui sait, ce n’est peut-être pas un hasard si le nom de son album Ankaa, aussi connu sous le nom d’Alpha Phoenicis, est justement l’étoile la plus brillante de la constellation du Phénix…

En conséquence ce quatrième opus est clairement attendu par ses fans puisqu’il sera le premier avec le nouveau line-up du combo qui comprend Staif Bihl (guitare), Rachel Aspe (chant), Damien Rivoal (basse) et R.U.L (batterie).

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King Of The North est l’avenir

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Dans la vie il y a des vérités générales. On ne va pas vous faire la liste parce que bien souvent vous les connaissez mais il est probable que grâce à cet article vous en rajoutiez une nouvelle dans votre escarcelle : à savoir que King Of The North va devenir un groupe reconnu de la scène rock. Et si on se trompe eh bien tant pis car on aura quand même essayé de rendre cela possible ! Mais disons que son gros rock énergique qui mélange modernité et son 70’s est séduisant et devrait toucher un large public dans un avenir proche. Le groupe est australien et réunit déjà une jolie petite communauté sur Facebook. Quand bien même le fait qu’ils se situent à l’opposé de chez nous ne facilitera pas, sur le principe, leur exposition en France.

Pour la première fois de sa carrière, le duo est d’ailleurs venu en Europe en juillet dernier avec un passage (visiblement apprécié par le public) aux Nuits de la Guitare de Patrimonio en Haute-Corse.

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Novelists joue avec nos songes

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Reconnaissons-le, lorsque nous avons découvert hier à 15H33 un mail en provenance du label Nuclear Blast qui nous demandait si nous étions « intéressés pour diffuser en exclu mercredi à 18H la nouvelle vidéo de Novelists » nous avons songé « Encore ? » car un papier avait déjà été écrit dans nos colonnes concernant justement une nouvelle vidéo du groupe. Du coup nous avons regardé attentivement le clip ci-dessous pour nous faire une idée et après ces 7 minutes de visionnage notre réaction initiale a disparu au profit d’un « Ah bah carrément en fait ! ».

Car Novelists est un artiste intelligent qui fait les choses bien. En effet ce clip qui met en avant le titre « Souvenirs », morceau qui clôture son album du même nom sorti en novembre dernier, est chiadé tant sur le fond que sur la forme.

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Black Cobra contrôle sa science

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Quatre ans et demi après son dernier album, intitulé Invernal, Black Cobra est de retour avec son nouveau disque Imperium Simulacra. Comme à leur habitude, Jason Landrian (chant/guitare) et Rafael Martinez (batterie) distillent sur ce nouvel opus des compos punchy que nous vous faisons découvrir en intégralité ci-dessous. Les riffs sont lourds et les rythmes rapides pour un rendu intense, parfois suffocant. Car Black Cobra sur ce cinquième opus ne fait pas dans la dentelle avec son sludge caverneux qu’il maîtrise parfaitement.

Il est vrai qu’à l’écoute d’Imperium Simulacra, disque qui sortira le 26 février prochain via Season Of Mist, on ne peut qu’être admiratif du savoir-faire du duo.

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Mantar peint son horreur boréale

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« Efficace », « immédiat » et « primitif », voilà les mots qui nous sont directement venus à l’esprit pour qualifier le tout nouveau titre de Mantar que nous vous proposons d’écouter en avant-première ci-dessous. Le duo germano-turc partage avec cette compo intitulée « Era Borealis » un hit brut de décoffrage qui vous donnera à coup sûr l’envie de découvrir plus en profondeur son nouvel et second album, Ode To The Flames, si vous aimez les riffs catchy et les compos cradingues.

La voix éraillée du chanteur/guitariste Hanno Klaenhardt participe d’ailleurs beaucoup à l’aspect crasseux du rendu, par son registre entre death metal old school et sludge.

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Hypno5e s’éloigne de la rive

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Hypno5e était un petit bateau de plaisance qui est en train de devenir un immense paquebot. Mais si tous les artistes ont un jour été une petite embarcation, le fait est que tous ne deviendront pas des navires ayant fière allure. Cette réalité est parfois injuste mais le fait est que pour que le petit bateau devienne grand, il faut d’une part prendre le temps de s’exercer en mer et d’autre part partir avec les bons outils qui, pour un artiste, se trouvent avant tout dans des compositions qui ont ce pouvoir de toucher le coeur des foules. Des morceaux qui, comme ceux d’Hypno5e, peuvent être d’envergure et s’inscrire dans le cadre d’une démarche artistique plus globale qui dépasse la musique en tant que telle.

Nous recevons ce soir en direct le groupe à l’antenne de Radio Metal et je vous explique pourquoi il ne faut pas manquer cet entretien !

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Rotting Christ vous invite à son rituel

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Ce n’est pas un disque, c’est une cérémonie. Ce n’est pas qu’un simple groupe de musique, ce sont des guerriers qui se battent pour leur liberté. Car Rotting Christ, avec son nouveau disque Rituals qui sort le 12 février, a décidé une fois de plus de se transcender, de pousser le bouchon encore plus loin en faisant valdinguer ses limites. Mais d’ailleurs en a-t-il déjà eu dans le passé ?

Il y a vingt ans déjà, à l’époque où le groupe était signé chez Century Media, il n’hésitait pas à proposer des disques qui sortaient des sentiers battus du black pur et dur en variant le propos.

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Ghost a tout

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Ghost est un groupe fascinant, peut-être même le groupe le plus fascinant de la scène metal actuelle. Grâce à ses compositions aux accents pop 70’s distillées dans une prod moderne, les Suédois parviennent à fédérer des fidèles de plus en plus nombreux à tomber sous le charme de Papa Emeritus III et ses goules. Cachés derrière leurs masques, les membres de Ghost cultivent une image mystérieuse qui leur est propre, qui les distinguent très clairement des autres groupes du genre et qui participe à entretenir le buzz autour de lui.

Fort de cette identité marquée, la tournée française du combo qui se tenait en novembre/décembre de l’année dernière était particulièrement attendue par ses fans.

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Zhrine broie du noir avec grande crasse

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Les Islandais de Zhrine (anciennement Gone Postal) ont beaucoup de talent pour varier les atmosphères tout en faisant en sorte que ces dernières soient à chaque fois oppressantes. En résulte, dans le morceau « Spewing Gloom » en écoute ci-dessous, un patchwork de paysages musicaux malsains dont la voix du chanteur/guitariste Þorbjörn Steingrímsson est un beau symbole. Si le morceau démarre en mode rouleau compresseur, très vite l’auditeur comprend qu’il a à faire avec ce titre à un black/death riche et diablement profond comme le montrera la tournure du morceau à partir de trois minutes qui deviendra finalement une sorte de sludge post-apocalyptique bien crade et noir.

Le titre de ce morceau ne peut-il d’ailleurs pas être traduit par « Une obscurité dégueulasse » ? Tout un programme.

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Sinistro : le vertige comme vestige

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Parfois, au gré de nos balades quotidiennes dans cette vaste contrée qu’est le metal, notre regard tombe sur une pierre différente des autres. Alors, tels des chercheurs d’or en quête du graal éternel que sont l’innovation et la bonne découverte qui parlera à nos sens, c’est toujours les étoiles plein les yeux que nous nous accroupissons pour saisir cette sphère inconnue susceptible de provoquer le chamboulement si attendu par nos cœurs parfois fatigués des routes escarpées. Il faut dire que, les années passant, notre bâton de pèlerin a vécu tant de désillusions en croyant trouver le firmament pour finalement se retrouver comme cloué au pilori devant des pierres trop souvent semblables ou qui tentaient de copier l’aura des fameux trésors d’antan. Que de déceptions et de fausses joies au cours de cette aventure !

C’est pour cette raison qu’à l’écoute des Portugais de Sinistro, et de ce morceau « Relíquia » que nous vous faisons découvrir en exclu via un clip vidéo réalisé par José Dinis, nous avons littéralement été submergé par l’émotion.

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The New Roses va étancher votre soif de rock

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Si le ‘Sex, Drug & Rock’n’roll’ fait traditionnellement partie des images d’Épinal véhiculées par beaucoup d’artistes de hard rock dans leur clips, on a tendance à croire que cela peut faire du bien, parfois, d’avoir un groupe qui retourne au source avec une vidéo simple où l’on voit juste ses membres se faire plaisir en jouant de la musique ensemble. Il n’a pas du falloir beaucoup d’argent à The New Roses pour tourner ce clip vidéo illustrant la chanson « Thirsty » présente sur son nouvel album Dead Man’s Voice qui sort bientôt chez Napalm Records.

On y voit les Allemands jouant dans une grande pièce (studio ?) transformant l’apanage évoqué au début de cet article en un ‘Jeans, Fun et Rock’n’roll’ tout aussi savoureux et peut-être même plus authentique.

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Abysse poursuit la construction de son édifice

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Abysse aime tout s’autoriser. Du blast final de « Persuasion » au solo endiablé présent sur le morceau « I Will Rise », l’écoute du nouvel album des Choletais, intitulé I Am The Wolf, montre que le groupe trouve son plaisir en mélangeant bien des saveurs différentes au sein de ses compositions instrumentales. Quatre ans après son premier album En(d)grave, Abysse est de retour avec cet opus qui sent bon le « heavy instrumental spirit » comme il le souligne lui-même.

Il est vrai que cet « Architecture Of Bones », le nouveau morceau du groupe que nous vous faisons découvrir ci-dessous en partenariat avec Blue Wave Production, est un bon exemple de rock burné qui fait secouer la tête et taper du pied.

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Paris embellit KinkyYukkyYuppy

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« Somebody Else » fait partie des douze morceaux (bonus compris) présents sur le nouvel album de KinkyYukkyYuppy, Until The Sun Goes Down, qui va voir le jour le 7 mars prochain via Send The Wood Music/Season Of Mist. Néanmoins ce n’est pas la version originale que vous pouvez découvrir en avant-première ci-dessous mais une version acoustique du plus bel effet qui annonce d’ailleurs deux autres vidéos dans le même registre qui seront prochainement mises en ligne par le groupe français. Embellit par le sublime décor que représente la ville de Paris, KinkyYukkyYuppy partage ici une charmante vidéo qui laisse la sensibilité des cinq zicos s’exprimer.

Vous pourrez d’ailleurs découvrir à la fin de cette vidéo un avant-goût de la version originale plus agressive de ce morceau.

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Skuggsjá célèbre l’histoire de son pays

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La simple évocation d’une association musicale entre Enslaved et Wardruna a de quoi mettre l’eau à la bouche lorsque l’on est fans de musiques progressives plurielles. Car si Enslaved propose depuis vingt-cinq ans des compositions rapides dont le caractère prog’ repose sur sa capacité à proposer des hymnes revêtant un fort caractère épique, Wardruna fait lui dans le « soft » avec ses envoûtantes et charmantes musiques folk et ambiantes.

Ainsi même si leur manière de jouer est différente tous deux se rejoignent dans cette capacité de partager une musique cérébrale et prenante mais aussi un amour pour l’histoire et le folklore norvégiens.

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