Swallow The Sun : une obscurité qui se savoure en profondeur

Par défaut

swallowthesun

L’industrie de la musique, avec le temps, a beaucoup évolué. Les ventes d’albums ont chuté, les prix des places de concerts ont augmenté d’une façon démentielle, les labels n’ont plus les mêmes moyens qu’avant pour promouvoir leurs artistes, le merchandising s’est de plus en plus imposé comme une source de revenus clé pour beaucoup d’acteurs du monde de la musique, Steve Jobs nous a fait croire que nous pouvions capter l’essence d’un concert le bras levé à travers la lucarne d’un de ses joujoux… et l’on pourrait poursuivre ce type d’énumérations factuelles pendant des heures.

Au sein de cette évolution permanente, il est à noter – fort heureusement – que l’artiste reste sacré. Certes il est la première victime de la conjoncture économique difficile du secteur dans lequel il tente de tirer son épingle du jeu, certes le téléchargement illégal l’a abasourdi et la rétribution qu’il touche de la part des plateformes de streaming est encore beaucoup trop faible : mais fort heureusement il a conservé aux yeux du public cette fascination que confère la scène. D’ailleurs le jour où le prestige de l’artiste disparaîtra, alors l’industrie de la musique sera probablement morte et enterrée !

Mais là n’est pas notre sujet…