« Créé sous la Résistance en 1943, le quotidien régional, diffusé dans l’Indre, la Creuse, la Haute-Vienne, la Corrèze et la Dordogne, publie un triste message à sa une ce mercredi : ‘Ce numéro de l’Echo est le dernier. Adieu aux lecteurs’. En difficulté financière, le quotidien de gauche, anciennement proche du Parti communiste, a rendez-vous dans l’après-midi au tribunal de commerce de Limoges, qui devrait sceller son sort. Il invite ses lecteurs à l’y rejoindre pour un ‘au revoir fraternel’.
Alourdi par une dette de 1,7 million d’euros, L’Echo n’a ‘plus assez de lecteurs, plus assez d’annonces légales, plus assez de publicité’, a expliqué son gérant, Frédéric Sénamaud, sur France Bleu. ‘On a fabriqué un produit qui ne correspond pas aux attentes de ses clients et du lectorat en général’, admet le directeur de la publication. ‘C’est aussi une société qui se dématérialise. Le papier devient difficile à vendre. L’information en direct, les réseaux sociaux nous ont porté des coups durs.’
(source : Libération)