Le metal est une question de ressenti individuel

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« Metal » est un terme qui qualifie un genre musical. Or qualifier quelque chose, c’est tenter de facto de le caractériser, de lui apposer une étiquette, de le catégoriser. Bien évidemment, cette tentative de qualification est elle-même liée à une interprétation collective et/ou personnelle d’un phénomène. En tant que représentation mentale, la volonté de qualification – en l’occurrence de l’objet « metal » – paraît donc logiquement être le fruit du culturel et non de l’inné (ndlr : soyez rassurés, cet article n’est pas un cours magistral donc essayez de rester concentrés bande de mauvais élèves !).

Les mécanismes du langage permettent de jouer sur les concepts, les mots et sur le sens qu’on veut bien prêter à ces derniers. C’est d’ailleurs ce paramètre qui donne principalement son cachet à une langue, qui en fait sa richesse. Ainsi, quand on y réfléchit, « Metal » est par exemple un terme qui ne veut objectivement pas dire grand-chose notamment parce que le ressenti par rapport au style (ce qu’il est pour nous, ce qu’il incarne, pourquoi il nous touche, comment il nous fait vibrer, ce qu’il nous apporte…) est quelque chose qui relève du ressort individuel. En d’autres termes, si pour la majorité des gens le mot « Metal » est un terme de cinq lettres qui représente, en gros, « une musique qui met en avant de grosses guitares » … pour moi il s’agit juste d’un terme de cinq lettres et rien de plus.

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