Le choix de la difficulté

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« People have no fucking idea about this business. No idea about what it means to be in a band. Everyone thinks it’s a great, great time all the time. It’s more difficult than the 9-to-5 is, and the law of average, the 9-to-5 people, it’s almost like you guys get to fucking unplug. We never unplug. When you’re working to creatively fulfill your passions, it’s a very difficult lifestyle. A particular breed… You need to be designed biologically to be doing what we do. It’s very difficult. »

Mina Caputo,
Life Of Agony
Source : Blabbermouth.

Life Of Agony : de l’eau rouge a coulé sous les ponts

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Il y a des disques qui marquent l’histoire des groupes et il y a des disques qui vont encore plus loin en marquant l’histoire des genres dans lesquels ils évoluent, obtenant ainsi le statut peu commun de « disques cultes » aux yeux des fans. Pour cela, il n’est pas forcément nécessaire qu’ils réunissent une énorme communauté de fans ou qu’ils se vendent à des millions d’exemplaires. Car ce statut, les disques concernés l’acquière avant tout par l’enthousiasme souvent démesuré qu’ils ont suscité, et suscitent encore évidemment, auprès d’auditeurs devenus fanatiques. Avec River Runs Red, disque sorti par Life Of Agony en 1993 mélangeant metal et sonorités plus hardcore, on a ici à faire à un album appartenant à la catégorie des ovnis cultes par sa profondeur et sa noirceur.

Mettant en avant l’histoire d’un jeune adolescent qui rencontre de multiples problèmes existentiels, ce disque conceptuel dépasse le cadre purement musical car il s’intéresse à une descente aux enfers aussi bien physique que psychologique. Lorsque nous avons rencontré Mina Caputo et Alan Robert à l’occasion de la sortie du dernier album en date des New Yorkais, intitulé A Place Where There’s No More Pain, nous en avons également profité pour discuter avec eux de leur rapport à River Runs Red, près de vingt-cinq ans après sa sortie.

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