Hellfest : double impact en vue

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Sept jours de festivités et plus de trois cent cinquante groupes au programme avec Metallica en guise de bouquet final : le Hellfest a fait très fort pour son édition, ou plutôt sa double édition, de l’année prochaine. Pour mieux comprendre ce qui a conduit le festival à vouloir faire trembler Clisson pendant deux week-ends de suite, nous nous sommes rendus dans les locaux du Hellfest avec un objectif précis, celui de refaire le monde avec son directeur Ben Barbaud. Le tout pour un entretien forcément riche et instructif.

Ce dernier se décompose en deux parties : le premier volet traite de l’affiche 2022 et s’inscrit en complément de la longue et intéressante interview accordée par Ben, il y a quelques semaines, au magazine Rock Hard France. Le second volet s’intéresse lui à l’histoire personnelle du programmateur du festival et à sa vision d’entrepreneur.

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Interview de Ben Barbaud sur RM : forcément instructif

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Ben-Barbaud-©-Simon-Grumeau

On ne voulait pas y croire mais au fond, on savait depuis déjà plusieurs semaines que ce serait inévitable : l’année 2020 sera une année blanche pour les festivals d’été, dont le mastodonte des musiques extrêmes, le Hellfest, qui a été le premier à officialiser son annulation ; une année noire pour la musique et la culture en général qui risque gros face à la crise sanitaire du Covid-19 dont on ne sait quand elle prendra réellement fin.

C’est la première fois en quatorze ans – dix-huit si l’on compte son ancêtre le Furyfest – que le « festival de l’enfer » est contraint de garder portes closes. Les implications financières et humaines sont énormes, avec des répercussions au-delà du festival lui-même.

Dans l’entretien qui suit, Ben Barbaud, fondateur du festival, revient longuement sur le déroulement des événements et la gestion en interne de la crise. Un échange riche et instructif qui lève le voile sur les enjeux de cette annulation, les difficultés auxquelles l’équipe du festival a fait face et va faire face dans les mois et années à venir, mais aussi son état d’esprit à la fois rationnel et solidaire. Des premières semaines de confinement aux efforts qui seront demandés à l’avenir aux artistes, en faisant un petit détour par l’« affaire » Manowar qui a secoué l’édition 2019, comme à son habitude, Ben Barbaud est sans filtre et généreux en précisions.

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Officiel : TOOL sera présent au Hellfest Open Air 2019

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Le Hellfest Open Air, qui se tiendra du 21 au 23 juin 2019, a ouvert la billetterie pour ses pass 3 jours mercredi 10 octobre.

L’équipe de Clisson a annoncé que le festival affichait complet 1H30 après la mise en ligne des tickets : « Le Hellfest 2019 est complet. Il aura fallu moins de deux heures pour écouler l’intégralité de nos pass 3 jours ! L’enfer n’attend pas ! Merci à tous ! See you in hell #C0D32K19 »

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25 raisons de lire notre interview avec Ben Barbaud

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Ben Barbaud est ce que l’on appelle « un bon client » car notre interlocuteur est un bavard qui a la communication dans le sang. S’entretenir avec le fondateur du Hellfest Open Air est toujours un plaisir alors quand en plus l’entretien en question dure deux heures, forcément la matière devient très abondante. Du coup, après 26 pages word de retranscription (merci à Claudia pour son aide !) et plus de 19.000 mots, voici un entretien sans tabou qui évoque entre autres le succès du festival, le rapport qu’entretient Ben avec les artistes, ses choix parfois cornéliens, sa vision et réception des critiques des festivaliers ou encore son rapport aux autres festivals, notamment le Download Festival France arrivé l’an dernier qu’il tacle sévèrement.

Ainsi j’ai choisi pour vous 25 citations en provenance de cette interview histoire de vous donner envie de prendre la grosse heure qu’il faut pour la lire du début à la fin. 😉

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Affaire Phil Anselmo : le salut par la méditation

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Le 22 janvier dernier, Phil Anselmo a fait un salut nazi sur scène en criant « White Power » ce qui a déclenché un tollé dans le microcosme du metal et même au-delà. Si cette affaire a été choquante à bien des égards – c’est le cœur de cet article – il est un fait qui à mon sens n’a pas assez été souligné : cette polémique malheureuse est née au Dimebash, un événement caritatif dont le but est de célébrer la mémoire et la vie de Dimebag Darrell, le joyeux guitariste de Pantera assassiné sur scène par un tragique 8 décembre 2004.

Le fait que Phil Anselmo se comporte de la sorte dans un tel cadre censé célébrer son pote disparu est d’emblée ce qui m’a le plus troublé. L’acte du chanteur est évidemment condamnable à la base mais le fait qu’il agisse dans ce contexte précis de joie et de célébration a donné à son geste une portée encore plus incongrue.

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Les grands médias et l’affaire Varg

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Après avoir suscité le rejet de la communauté metal, ou a contrario une certaine forme de culte/vénération de la part des metalleux les plus extrémistes, pour avoir assassiné Euronymous (Mayhem) en 1993, le fascinant Varg Vikernes (Burzum) a donc une nouvelle fois fait la Une des journaux. Mais cette fois Varg a eu la possibilité de toucher TOUTE la population française comme le prouve le buzz médiatique depuis son arrestation du mardi 16 juillet.

Interpellé en Corrèze où il résidait depuis 2010, Varg est toujours en garde à vue en ce moment même. La SDAT (Sous-Direction Antiterroriste de la Police Judiciaire) l’interrogeant sur la présence d’armes chez lui en vue d’un éventuel « acte terroriste ». Manuel Valls, le Ministre de l’Intérieur, a cependant précisé sur le sujet qu’il n’y avait pour le moment « ni cible, ni projet identifié ».

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