Les 10 plus grosses bêtises que j’ai entendues sur Radio Metal

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Bon cela fait un moment que je veux écrire cet article mais deux soucis se posent quant au maintien de ce blog. Le temps est le premier facteur. Car aujourd’hui mon travail au quotidien est lié au marketing – gérer les espaces pubs de Radio Metal, le dialogue avec les annonceurs etc. – et à la gestion de la boutique Radio Metal (préparation et envoi colis, gestion des stocks, dialogue clients etc.). Ce n’est d’ailleurs pas pour me déplaire car je pense avoir fait le tour de deux aspects pourtant essentiels de mon activité : la mise à jour du contenu éditorial de RM et le community management qui va avec.

Cela va faire deux ans et demi que je le faisais en grande partie seul et, combiné avec les priorités évoquées ci-dessus ainsi que la gestion au jour le jour de la radio (traitement des mails, dialogue avec le staff etc.), cela représentait une charge de travail trop importante qui ne me convenait plus. Désormais le site RM et la gestion de ses réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram) reposent avant tout sur trois personnes : Nicolas, Alexandre et Aline. Cela me permet de me focaliser sur l’essentiel, d’être moins la tête dans le guidon et même de me laisser un peu plus de temps pour écrire.

Ecrire pour ce blog d’abord car là aussi j’ai constaté avec le temps que Radio Metal était devenu un média informatif plus qu’un média d’opinion basé sur la subjectivité du propos analytique tenu. Cette idée-là avait pourtant été la base de la création de ce projet et il m’a d’ailleurs été difficile de constater qu’il était impossible de parler de la même manière à 1 000 personnes (le nombre de nos fans sur Facebook en 2009) qu’à 130 000 personnes (le nombre de nos fans sur Facebook à l’heure où je vous parle). Or je crois pouvoir dire aujourd’hui que nous sommes un média installé – qui fêtera bientôt ses dix ans – et que le public qui vient sur Radio Metal vient avant tout chercher de l’info. Nous devons donc donner au public ce qu’il souhaite sur le plan de l’info tout en continuant de mettre en avant les artistes qui comptent pour nous et que notre public ne connaît pas forcément (alors qu’on pense qu’il rate quelque chose).

Faute de moyens économiques et de temps, les articles mettant en avant des analyses étayées ont donc disparu du site, ce que je regrette. Même si on a toujours dans l’idée de retrouver cet aspect – je considère qu’un média spécialisé qui est capable de proposer aussi bien de l’info que de l’analyse est un média idéal, sachant que pour ça il faut être bon sur la qualité mais aussi sur la quantité (surtout quand tu as une ligne éditoriale aussi large que la nôtre) –, c’est un fait que la compétence d’analyse est difficile à trouver et quand elle est là, cela ne peut plus être de l’ordre du bénévolat. Au sein du staff on aurait la compétence pour faire des articles d’analyse mais le problème est qu’on doit gérer trop de choses différentes pour pouvoir nous y mettre sérieusement.

Après je dois reconnaître que sur le plan perso c’est plus un choix qu’autre chose car aujourd’hui je préfère écrire pour ce Blog que pour RM; je me sens plus à l’aise de partager des opinions avec une petite communauté où je me sens libre qu’avec une grande communauté qui a, je le crois, parfois (trop) tendance à (me) juger. Néanmoins le deuxième facteur qui explique la difficulté d’écrire sur ce blog, outre la problématique du temps évoquée plus haut, est que je supporte de moins en moins de devoir travailler devant un ordinateur. Téléphone, tablette, ordinateur portable et PC : comme beaucoup de gens j’ai tendance à passer ma vie devant un écran et j’en ai marre ! A tel point que même si je dois bosser sur quelque chose qui me plaît (comme ce Blog) je ne le fais pas aussi souvent que je voudrais car je suis obligé de passer par la case « je travaille devant un écran ». J’espère en conséquence qu’avoir pris la décision d’écrire l’intégralité de mes articles sur papier (eh oui le stylo ça existe encore !) avant de les recopier sur écran est un subterfuge psychologique qui me permettra d’être plus régulier en ce qui concerne le nombre d’articles que je partagerai dans ces colonnes.

Evoquer avec vous les dix choses les plus stupides que j’ai entendues sur Radio Metal me tenait à cœur. D’abord parce que mes collègues et moi avons fait le choix, il y a plusieurs années de cela, de ne jamais répondre à toutes les bêtises qu’on peut entendre sur nous par souci de gain de temps, d’économie de salive, de volonté de rester concentrés sur nos objectifs et parce qu’on sait très bien d’expérience que bien souvent nos contradicteurs sont bien plus intéressés parce qu’ils pensent eux, parce qu’ils croient eux, parce qu’ils imaginent eux que par le dialogue constructif, l’explication réelle et les faits. Notre décision est donc d’écouter attentivement ce qui se dit à notre sujet sans pour autant rentrer dans quelconque débat.

Ça peut de temps en temps être un peu frustrant parce que, même si les critiques émises peuvent parfois être très constructives, de temps en temps tu peux lire, entendre ou regarder de telles énormités à ton propos que ça peut aussi bien susciter chez toi des sourires qu’un profond sentiment d’injustice ou de colère. Mais, et c’est sûrement un avantage des années qui défilent et de la sagesse qui pointe le bout de son nez, je crois que la colère est un sentiment négatif que l’on se doit de juguler car il peut bien des fois aveugler dans sa propre quête de l’essentiel (merde je fais de la prose !). En d’autres termes il ne sert à rien de perdre du temps pour des conneries !

Après on peut se faire plaisir quand même d’où la liste ci-dessous qui est issue de commentaires que j’ai pu lire sur le net comme, plus rarement évidemment, de propos qui ont été tenus devant moi. Ce que j’ai constaté est que l’essentiel de ces dix points est plutôt le fruit de quelques détracteurs présents dans le microcosme du metal français – des mecs souvent jaloux de la réussite de Radio Metal – que de l’internaute normal qui lui n’aurait pas eu assez d’imagination pour aller inventer des bêtises de ce type ! Il me paraissait en conséquence amusant de les lister et surtout d’y répondre.

1. « Vous avez acheté vos likes sur Facebook ! »

Généralement le mec qui dit ça pense maîtriser les réseaux sociaux et s’est convaincu lui-même qu’on est allés acheter nos likes sur des vieilles plateformes mexicaines ou bulgares. Si l’achat de likes est une pratique qui existe dans le monde de l’internet pour gonfler de manière artificielle le nombre de ses abonnés, nous ne sommes jamais passés par ce biais pour développer notre audience. Si ceux qui disent ça avaient simplement pris la peine de me demander comment on avait fait pour développer une si grande audience je leur aurais répondu. Mais comme dans ce milieu on a bien trop d’orgueil pour poser une question… En tout cas ceux qui pensent ça ne connaissent pas le sujet et sont mal renseignés car entre 2009 et 2011 j’ai investi près de 11 000 euros pour développer la marque Radio Metal sur Facebook. Il s’agissait de publicité ciblée, c’est-à-dire d’annonces sponsorisées. Exactement comme si j’avais pris des liens sponsorisés sur Google. Cette publicité avait un CPC (Coût Par Clic) très réduit à l’époque (en tout cas nettement moins élevé qu’aujourd’hui !!) et était d’une efficacité remarquable. C’est donc bien notre travail (le grand nombre de publications effectuées sur Radio Metal), couplé à ces publicités à fort impact, qui nous a permis de vite nous développer sur Facebook pour être aujourd’hui leader francophone sur ce segment. Ceux qui affirment la phrase ci-dessus pensent-ils vraiment qu’il est possible de fidéliser des robots ? Il suffit de constater les milliers d’interactions qui se déroulent chaque jour sur notre page pour comprendre que notre communauté est constituée de vrais gens qui postent de vrais commentaires ahaha !

C’est donc évidemment notre travail et notre stratégie, et la chance d’avoir créé un média pile au moment où Facebook connaissait son essor, qui nous a permis de réunir une fanbase gigantesque, en aucun cas l’achat de likes. Je vois bien la volonté de décrédibiliser un média qui marche mais sur ce coup c’est loupé ! Nos fans sur Facebook sont bien réels et sur ce sujet je vous conseille de suivre mon compte Twitter pour constater l’impact que peuvent avoir nos posts. Je suis conscient que la différence de nombre d’abonnés qui existe entre RM et les pages des autres médias metal français est parfois significative, et peut même paraître étonnante pour celui qui ne connaît pas très bien les réseaux sociaux, mais le fait est que cette spécificité est tout à fait compréhensible et explicable quand on s’intéresse à l’histoire et aux faits. Créé en 2007, nous avons fait le choix quand nous avons commencé à nous développer sur le plan financier d’investir massivement cet argent pour développer notre audience sur Facebook car nous avions compris que Facebook pouvait devenir à terme le deuxième socle de notre fanbase (le premier est le site) et cette petite différence qui séduirait nos partenaires. J’ai été bien conseillé sur ce point par mon ami Guillaume Delmeire qui très tôt m’avait conseillé de développer RM sur Facebook. Sans lui il est fort probable qu’on aurait mis plus de temps à s’y intéresser (à cette époque les réseaux sociaux n’étaient pas mon truc, ni celui de Nicolas) et à en tirer profit. RM est une aventure collective et nous sommes tous des pions réunis pour faire avancer le projet. Ce sont les idées de chacun qui nous ont permis d’en être là où nous en sommes aujourd’hui donc quand je lis des trucs genres « ils ont acheté leurs likes sur Facebook ! » j’ai un petit sourire et je pense à Guillaume en me disant : « Ce que les gens peuvent parfois être stupides ! ».

2. « Vous avez acheté vos followers sur Twitter ! »

Le gugusse qui affirme péremptoirement une bêtise pareille est un beau spécimen et fait très fort ! Car qu’un gars mélange « pub Facebook » et « achat de likes » peut à la limite être compréhensible mais alors que quelqu’un dise qu’on a fait une action sur Twitter qui aurait comme incidence un nombre de fans artificiel est juste complètement dingue. Car, là encore (hohoho comme c’est bizarre !), c’est le TRAVAIL et la STRATÉGIE qui expliquent que RM est le média leader sur son segment avec près de 13 000 followers. Sur Twitter nous avons compris que pour développer son audience il fallait partager beaucoup d’infos (sur le principe l’intégralité de notre contenu quotidien) et y passer beaucoup de temps. Notre impact sur Twitter s’est donc fait, à la différence de Facebook, de manière organique et 100% naturel (0 euro dépensé) et à mes yeux l’importance du nombre de fans qui nous suivent sur Twitter a d’ailleurs autant de valeur que le nombre de nos fans sur Facebook. Ces deux réseaux étant aujourd’hui évidemment fondamentaux pour le rayonnement de notre média.

A ce propos j’aime beaucoup la phrase de Zoé Barnes dans la série House Of Cards (je ne sais pas si vous connaissez cette série mais je vous la conseille). Zoé est journaliste au Washington Herald et quand elle se fait virer par son rédac’chef qui ne comprend pas l’importance des réseaux sociaux elle lui dit que « peut-être qu’un jour il comprendra qu’aujourd’hui quand tu parles à une personne, tu t’adresses en fait à 1 000 personnes ». Cet échange a le mérite de souligner l’impact d’un support comme Twitter. C’est vrai qu’à titre perso j’aime beaucoup cet outil car il me permet d’être au courant de tout, de focaliser l’info sur ce qui m’intéresse et surtout, évidemment, de dialoguer de manière interactive avec tous ceux qui apprécient ce que nous faisons et ce que nous sommes. Bref du positif loin de l’aigreur de ceux qui se réfugient dans l’atmosphère molletonnée de leur imaginaire. Car oui il sera toujours plus simple d’inventer des choses sur les autres, cela permet d’éviter de se pencher sur soi.

3. « Vous faîtes que parler de Metallica ! »

Voilà quelque chose qui revient souvent tiens ! Comme la ligne éditoriale de RM est de parler de toute la sphère metal au sens large, il est logique que les infos concernant les artistes à forte notoriété soient relayées parce que ce sont tout simplement celles qui intéressent le plus notre public. En ce sens c’est donc en toute logique que les news, par exemple, liées à l’actu d’AC/DC, de Metallica, du Hellfest ou de System Of A Down fassent partie des articles les plus cliqués. Malgré tout il faudrait être doté d’une sacrée mauvaise foi pour affirmer que l’on ne fait que parler des gros artistes. Pour cela il suffit juste de faire un tour d’horizon sur le site des dix derniers artistes interviewés, des dix dernières news traitées ou des dix dernières chroniques effectuées ! Vous pouvez le faire à n’importe quel moment de l’année, vous y verrez toujours beaucoup de diversité.

Un peu comme à l’antenne finalement où avec près de 80 000 titres en rotation on est bien loin de passer que du Slipknot, du Nickelback ou du Metallica ! Pourtant combien de fois ai-je entendu dire « Radio Metal est un média mainstream ! ». Eh bien si « mainstream » veut dire « généraliste » moi ça me convient bien parce qu’on peut être un média spécialisé généraliste tout en étant capable de proposer des publications un peu plus pointues pour mettre en avant nos coups de cœur. Au sein du staff, comme chez tous les webzines, on a des personnes qui sont fans de certains genres définis et qui n’hésitent en conséquence pas à partager leurs sentiments via des articles (par exemple Chloé et Jeff sont avant tout fans de black ; Nicolas, Damien et Philippe de hard rock ; Alexandre, Julien et Thibault sont amateurs de metal progressif etc.) et c’est bien cette diversité qui fait notre identité. Cependant pour nos détracteurs ça ne suffira jamais et ils auront toujours la vision de Radio Metal comme d’un média mainstream « qui se fiche des artistes underground ». Ce qui nous amène au point suivant.

4. « Vous n’en avez rien à faire des artistes underground ! »

Que de caricatures quand même ! Je dois avouer qu’il m’est toujours savoureux de lire ce genre de propos alors que cela fait près de dix ans que moi-même, en tant que créateur de Radio Metal, je rédige des articles sur les artistes émergents et mets en avant ces derniers chaque semaine à l’antenne avec mes collègues Yannick et Cédric dans l’émission High Hopes. Nous avons une ligne éditoriale où la mise en avant des artistes underground est réelle mais pour autant je constate que d’autres médias internet choisissent de focaliser avant tout leur propos sur ces artistes méconnus et perso je trouve ça très bien ! Car c’est ça la richesse du webzinat en France. Il faut de tout pour faire un monde, chaque ligne éditoriale est respectable et en ce sens je ne comprends pas trop pourquoi certaines personnes se sentent obligées de juger dès qu’ils peuvent les moindres faits et gestes de leurs concurrents…

Je veux dire quelle importance ? Chacun mène sa vie et son média comme il l’entend non ? Si vraiment je me fichais des artistes underground, ils ne seraient jamais présents sur RM. D’ailleurs c’est un peu notre regret, ne pas avoir la possibilité d’être mieux organisé pour encore mieux mettre en avant tous ces artistes, qui pour beaucoup le méritent clairement au vu de leurs qualités musicales. Peut-être qu’un jour, quand on aura des moyens financiers et humains plus importants, on pourra faire encore plus pour eux, répondre encore plus vite à leurs emails, à leurs messages Facebook etc. On reçoit plus de vingt CDs par semaine, c’est délicat pour nous de tout écouter et de tout mettre en avant. Néanmoins c’est clair que le jeu en vaut la chandelle pour nous, fans de musique, et pour notre public car qu’est-ce qu’on a pu en découvrir des pépites !

5. « Vous faites payer les artistes pour les diffuser à l’antenne ! »

Là-encore une belle contrevérité ! Au sein de Radio Metal, vous l’avez compris, mon activité est liée au marketing et à la sphère financière. C’est moi qui détiens les clés économiques de la radio. Cela est complètement indépendant des questions éditoriales gérées par mes collègues. Souvent un artiste va nous demander nos tarifs pubs et va demander dans le même temps s’il peut être chroniqué, interviewé etc. Donc moi je lui transmets nos services et pour tout ce qui est interview, chronique etc. j’en parle à mes collègues et on essaye de répondre dans la mesure du possible à leurs attentes. Pour cela il faut que le groupe propose un contenu susceptible de toucher notre public et d’être apprécié par lui, c’est le seul et unique critère. Jamais on dira à un artiste « si tu veux toucher notre public il faut payer ! » car ce serait bien loin du rôle de base du journaliste et comme on sait justement que les artistes ont de moins en moins d’argent on a mis en place pour eux des outils de promotion pour les promouvoir gratuitement car on part du principe que c’est la base de notre média : informer et promouvoir.

On n’a jamais fait payer l’éditorial aux artistes, aux labels et à qui que ce soit. Il y a une part de mythe à croire qu’un média dont le modèle économique est lié à la publicité des labels, des producteurs de spectacles etc. est forcément acheté par ces derniers. C’est un fantasme souvent véhiculé par des gens qui s’agitent vainement parce qu’au fond d’eux ils sont extrêmement frustrés de ne pas pouvoir vivre de leur passion… L’aigreur et la jalousie sont des sentiments si vils ! 😉

6. « Vous êtes achetés par les labels ! »

J’ai récemment abordé cette question dans ces colonnes du coup, pour éviter de me répéter, je vous conseille de vous pencher sur l’article que j’avais rédigé il y a quelques mois qui évoque notamment Warner et la sortie du dernier album en date de Gojira.

7. « Vous faîtes du pute à clics ! »
8. « Vous êtes prétentieux ! »
9. « 20 euros le T-Shirt ? Vous êtes des escrocs ! »
10. « Vous n’aimez pas les autres médias ! »

Bon pour terminer voici quelques bêtises citées pêle-mêle !

Mettre en ligne des infos c’est bien mais il faut savoir donner envie aux lecteurs de s’y intéresser. Comme la base de notre activité est liée au site internet, il est logique de constamment renvoyer les internautes vers celui-ci. Donner l’intégralité d’une information telle quelle sur un média comme Facebook est contre-productif car du coup à quoi cela sert-il d’avoir un site internet ? Après « Pute à Clics », déjà j’avoue ne pas très bien comprendre l’expression pour être honnête… Car moi, j’ai surtout l’impression que rien que le fait de parler de Rihanna qui va utiliser dans une de ses chansons un sample de Metallica est une info qui va être intrinsèquement considérée par les internautes comme une news « pute à clics »…

Le truc de la prétention, ce n’est pas tant Radio Metal qui était visé mais plutôt les textes du blog à l’époque où j’écrivais encore régulièrement pour RM. J’ai tendance à croire que cette interprétation négative était plus due à une histoire de forme que de fond car ceux qui me connaissent savent très bien que je suis très loin d’être un gars prétentieux. La vie t’apprend l’humilité, justement, et j’ai conscience aussi qu’à l’écrit certaines tournures peuvent être mal interprétées si l’émetteur ne s’est pas assez mis à la place du récepteur. Le fait que RM soit devenu un média informatif avant d’être analytique a de facto tempéré nos propos qui prêtent forcément moins à caution ou a polémique qu’avant.

Concernant la boutique, avec 20 euros le T-Shirt on est quand même loin des 35 euros proposés par Ghost sur son merch la dernière fois que je les ai vus en live ! Parfois les gens ne se rendent pas forcément compte du coût de fabrication de produits textiles et de la faible marge qui va avec. Dans le textile la marge tu la fais avant tout sur du volume du coup il faut écouler un bon paquet de produits avant que ces derniers ne soient rentables ! Après, sincèrement, cela fait cinq ou six ans que je suis à fond sur le développement du merchandising Radio Metal et c’est vraiment exceptionnel d’avoir des retours négatifs par rapport à notre politique textile. Ça peut arriver une ou deux fois par an lorsqu’on se trouve à notre stand en festivals mais j’avoue que quand c’est le cas ça m’étonne toujours, surtout que je connais les prix pratiqués sur les autres stands par mes collègues exposants et je ne fais clairement pas partie des plus chers, loin de là !

Et puis par rapport aux autres médias, eh bien là encore ce sont de jolies foutaises. On est très contents de voir en France une si grande diversité concernant les médias web metal. Sur le site comme sur Twitter, on ne cesse d’ailleurs de mettre en avant les autres médias en les citant constamment. Et ce même lorsqu’il s’agit de médias qui n’apprécient pas forcément notre ligne éditoriale. Avec le temps je pense qu’on a bien compris que de toute façon à partir du moment où tu mènes une activité publique tu ne peux pas faire l’unanimité – cette dernière est un idéal – et que tu restes soumis aux critiques. Parfois ces dernières peuvent être injustes, stupides ou absurdes – dans cet article vous en avez un bon condensé ! – mais après il ne faut pas vivre avec des œillères et il y a toujours matière à trouver du positif dans les critiques quelles qu’elles soient pour tenter de s’améliorer, pour être plus performant et continuer d’avancer. Sur ce sujet même si personnellement je n’ai plus le temps de lire tous les commentaires qui concernent, ou qui ont lieu, sur Radio Metal – car ça sort partout et tout le temps – je sais que mes collègues sont très attentifs aux retours des internautes et n’hésitent pas à me rapporter ce qui pour eux a du sens.

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