Digérer (17/52)

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Une fois par semaine, et ce pendant un an, je me fais plaisir en partageant ici des paroles de chansons qui m’ont marquées. Vous avez d’abord la traduction/transcription en français dudit morceau puis la chanson en tant que telle (avec les paroles d’origine directement à l’écran, retranscrites, ou le clip). Ces chansons – qui concernent tous les styles de musique, vous vous en doutez si vous connaissez un peu mes goûts que je reconnais volontiers être parfois discutables 😉 – sont à mes yeux importantes parce qu’elles m’ont enseigné, et continuent d’ailleurs à m’enseigner, des préceptes.

A chaque fois que je les écoute, j’en tire une ou plusieurs leçons, d’où le titre de l’article concerné qui chaque fois correspond à une recommandation ayant, à mon sens, beaucoup de valeur. Ça me fait kiffer de mettre en avant ici des paroles parce que pour moi la musique ce n’est pas uniquement du son. Le message véhiculé par les artistes étant parfois/souvent tout aussi essentiel. Ces paroles concernent donc tous les sujets. Voici le dix-septième volet de cette série.

« Et tressaillez d’allégresse
Car votre récompense sera grande dans le ciel…

Moi je suis Rascar Capac et je t’attaque avec mon Mac
La vie une chausse-trappe, pas de quartier quand les lyrics frappent
Mon sourire te glace comme un clic-clac qui grince
Le voilà qui revient, mince ! Tous les mardis pour te serrer la pince
Donne-moi le courage d’aller bouffer tous les nuages
Écoute mon cœur, écoute la rage, écoute ce texte anthropophage
Écoute ce mec qui vote réac’, écoute cette mère seule qui craque
Écoute le cri des animaux quand on les enfouit dans un sac
Le Crou revient fier, tapi dans l’ombre pendant des millénaires
Ses poumons t’éclairent comme l’EDF ou le nucléaire
Alors ferme ta gueule, les Argémiones marchent seuls
Pas de meuf pas de taff pas de bouffe, c’est bien casse-gueule
Je me calmerai jamais, j’en ai trop gros sur la patate
Je coupe les pattes, t’épate, encore donner des coups de savate
Et c’est l’hypocrisie totale, peu d’espoir que ça dérange
Et c’est l’apathie générale, peu d’espoir que les gens changent mais…

Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite, Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupeflip vite, Stupé-stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté

Cadillac en peer-to-peer
Reviens te chier dans l’crâne, faire un p’tit tas
C’est au p’tiot que jcause, qui est en toi à qui jcause
Dans ton for intérieur, y’a un enfant qui pleure
Toi tu t’sens plus, lui y se sent mal
Tu l’a séquestré, bâillonné, ligoté
Tu r’connais le p’tit gars qu’est en toi
Le p’tiot la p’tiote qui chiale dans l’fond c’est toi
Tu préfères te cacher, faire le steak haché
Sous vide, t’as du mal à respirer
C’est toi là-haut ? Dans la cour des grands
Tu fais semblant, le coq, le fanfaron, la putain qui tourne en rond
Tu crois gérer mais t’es mal digéré
Il est où le p’tiot qu’t’étais ? Il est mort le p’tiot qu’t’étais ?

Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite, Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupeflip vite, Stupé-stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté

Je ne casse pas, je n’me marre pas, je n’espère pas
J’observe les autres qui partent en couille ou en chipolata
Viens pas m’juger, j’fait c’que j’peux avec c’que j’ai, grand
C’est pas l’carnaval des enfoirés ni Augustin Legrand
4 par 4, j’découpe mes rêves avec un cimeterre
Noie les p’tits chats, tue les espoirs avec un lance-pierre
Mais d’où j’ai pas fait tous les trucs que j’aurais dû faire ?
J’ai fait mes soixante prières par terre dans la poudrière
Foule sentimentale je t’ai souvent cherché
Mais où es-tu, où sont les utopies, où sont les éveillés ?
Où sont les belles dames, les belles âmes, où sont les cérébrés ?
Ras-le-bol d’être tout seul, je suis fatigué d’expliquer
Utopistes debout ! J’ai des lyrics en stock
Et si plus personne comprend, je m’exile à Pétaouchnok
Alors laisse moi triper, laisse moi l’dire avant d’mourir
J’suis pas cet esclave qu’attends l’week-end pour s’enfuir

Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite, Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté
Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupeflip vite, Stupé-stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s’il est cramé dans les Fnac
Tu l’as séquestré, bâillonné, ligoté »

Stupeflip
« Stupeflip Vite !!! »

Clip :

17/52 : Digérer.
16/52 : Crier encore.
15/52 : Préserver l’une des raisons de se lever chaque matin.
14/52 : Graver les choses dans le marbre.
13/52 : Voir plus loin et plus haut que le savoir.
12/52 : Rechercher la Vérité et la Justice.
11/52 : Savoir écouter l’autre.
10/52 : Ne pas avoir peur.
9/52 : Se sauver soi-même.
8/52 : Partir en trip.
7/52 : Avancer avec humilité.
6/52 : Vivre pour quelque chose.
5/52 : Voir ses amis.
4/52 : S’éloigner de l’agitation – Partie 2.
3/52 : S’éloigner de l’agitation – Partie 1.
2/52 : Accueillir le changement.
1/52 : Ne pas se retenir.

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