Scotché. Je suis resté scotché.
La réponse de Marilyn Manson, sur ce qu’il aurait dit aux gamins qui ont fait Columbine, est l’un des plus grands moments que j’ai vécus au Cinéma.
Cet échange est extrait du film Bowling For Columbine que j’avais vu au moment de sa sortie, en 2002, alors que j’avais 17 ans. Une interaction qui m’a marquée car la réponse de Manson rappelle que la communication est la clé de tout. Et que se mettre à la place de l’autre, et prendre le temps de réellement l’écouter, est quelque chose d’éminemment important.
J’ai toujours sa réponse dans un coin de ma tête et elle me revient régulièrement en mémoire. D’ailleurs, quand je prends du recul, c’est absolument dingue de voir tout ce que les artistes ont pu m’apporter, et continuent de m’apporter tu t’en doutes, sur le plan perso…
Enfin bref, ci-dessous tu as un extrait du reportage. Et, si tu captes pas la langue de Shakespeare, voilà la traduction de l’échange final qui me tient particulièrement à coeur entre Michael Moore, le réalisateur de Bowling For Columbine, et Marilyn Manson (qui sur ce coup-là fait preuve d’une répartie et d’une intelligence assez ouf, je trouve) :
Michael Moore : Si tu avais pu parler directement aux gamins de Columbine, ou aux gens de cette communauté, qu’est-ce que tu leur aurais dit ?
Marilyn Manson : Je ne leur aurait pas dit un seul mot. J’aurais écouté ce qu’ils avaient à dire. Et c’est ce que personne n’a fait.