Hier matin, émergeant non sans difficultés de mon lit direction le bol de céréales, mes oreilles se sont interrogées – question quotidienne cela va sans dire – sur ce qu’elles souhaitaient écouter. Et comme l’envie de paix et de calme prédominait ce jour-là – sortant des bras de Morphée seule une musique douce et profonde pouvait me combler à cet instant précis (la recherche d’une continuité probablement) – mes doigts engourdis sont nonchalamment allés chercher des mélodies capables de répondre à cette intense envie musicale enfouie au fond de mon être.

Le corps trop lourd pour agir, une pensée malgré tout traversait cet océan d’idées embrumées par un réveil forcément tortionnaire : l’envie d’un matin calme où aucun bruit ne viendrait déranger la douce mélopée des notes qui s’entremêlent.

Je m’imaginais alors en Bretagne, par une belle nuit étoilée, me faisant bercer par la musique psychédélique d’un Shyva devenu Dieu du metal. Capable de saisir toutes les subtilités et nuances du monde qui m’entourait, mon karma à demi endormi jouissait des ardeurs du crépuscule. Je planais, je vivais, j’expérimentais, je rêvais.

Déambulant dans ces vastes contrées paradisiaques, je m’amusais des contrastes de ces territoires encore trop méconnus. La puissance de cette musique dotée d’une âme supérieure devait-elle forcément être réservée à une poignée d’initiés ? En cette nuit du 16 août, et après avoir savouré tant de hurlements et de défiance, la Bretagne allait-elle réserver l’accueil immense que ces quatre forçats de l’amour mériterait ?

Dimanche 16 août, à 0H20 exactement, l’astre My Sleeping Karma va rayonner sur le Motocultor et j’espère que vous serez encore debout pour vivre cette expérience hors-norme.